lundi 6 novembre 2017

Gazette de l’Après-Pernon  : à Bordeaux

Journée éprouvante… Partis de Pernon à 8 heures, en prévision des sempiternels “bouchons” sur la rocade, surtout le lundi matin… mais ce ne fut pas trop difficile en fin de compte et nous étions garés aux “Quinconces” vers 9h 30. Un petit café dans le Cours Maréchal Foch où est sise l’étude de Me D. avec qui nous avons rendez-vous à 10 h.
Nous attendons au moins jusqu’à 10 heures 20, dans l’entrée d’un immeuble prétentieux et petit-napoléonien, qui sert de salle d’attente.

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La jeune femme qui fait l’accueil travaille ici, toute l’année et toute la journée, sans voir la lumière du jour ! À un petit bureau, logé en dessous de l’escalier — monumental.
Me D. vient nous chercher ; ascenseur, 3e étage. Lui a un vaste bureau, très clair…
Nous lui donnons les documents dont il a besoin et Mireille l’interroge sur les questions de testament, de comptes-joints, de donation etc. Il est courtois et rigoureux, mais pas spécialement jovial !
Il a besoin d’autres pièces, que nous lui apporterons demain — puisque nous avons en principe d’autres rendez-vous.

Lesquels rendez-vous s’avèrent d’ailleurs difficiles à concrétiser… on appelle un n° et on tombe sur une personne qui en fait ne travaille pas pour cette agence, mais qui, mais que… D’autres ne répondent pas du tout. D’autres “rappelleront” etc.
Après une heure et demie de tractations de ce genre au téléphone, à une table de café, en espérant voir arriver la personne de l’Agence Pichet, qui nous a demandé de l’attendre, mais “pas à l’Agence” (pourquoi ?) et qui ne se montre pas, qui finalement nous appelle, et finalement nous reçoit dans son bureau, nous pose un tas de questions, pour nous dire finalement qu’il n’a rien à nous proposer qui réponde à ce que nous semblons désirer…

Intermède roboratif bienvenu à la célèbre “Entrecote” sur les Allées de Tourny. Pour une fois, pas de queue immense ! Nous sommes arrivés juste au bon moment, entre le “premier service” et le second, probablement. Discussion à propos d’achats immobiliers avec nos voisins, parisiens, mais ayant des enfants à Bordeaux.

SCOOP  !

Mais entre-temps… nous avons décroché — enfin ! un rendez-vous sérieux, pour demain à 14h, pour le SEUL appartement qui me plaise vraiment — et Mireille aussi ! dans tout ce que nous avons pu voir — en photos ! et dans toutes les annonces que nous avons “épluchées” !
Il figurait dans trois ou quatre agences… et à des prix différents !
Voici l’immeuble, d’après nos supputations, car nous n’avons pas réussi à extorquer l’adresse exacte… Mais nous savons que c’est au début des “Allées Haussmann”. Un peu proustien, ça… et pas pour me déplaire !
On verra si nous avons bien deviné, d’après les photographies et “Google Street View”.

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“Ma tour” ? Comme Montaigne ?

Ce n’est pas le “centreville” — qui serait au-dessus de nos moyens sauf à avoir un “placard à balais”…  mais c’est un “ensemble résidentiel” plutôt chic, sur une large avenue… Sauf erreur, nous serions tout en haut, dernier étage — pas de bruit de talons… — 2 chambres, 84 m2, ascenseur bien sûr, une place de parking pour la “Jag”… Je pourrais même faire un peu de concurrence à mon frère, et observer Jupiter par ma fenêtre, du haut de cette sorte d’observatoire !

Et de plus… cet appartement est un peu moins cher que ce à quoi nous nous attendions. Donc, pas de soucis de ce côté-là, nous pourrions emprunter un peu moins pour donner à l’État-Moloch ce qu’il exige en “taxes” sur la vente !
Comme on dit  : “touchons du bois”, ou “croisons les doigts”. Rien n’est fait — mais pour moi, dans ma tête, j’y suis déjà…
Si demain l’intérieur ne nous déçoit pas, je serais d’avis de retenir la chose illico presto. Avant que l’affaire ne nous passe sous le nez. On n’en trouverait pas une autre comme ça de sitôt.

Et Toulouse ?

Eh bien… Si le projet “Haussmann” capote, on essaiera de trouver quelque chose là-bas. Mais sinon…  René et Flo vont être consternés ! Mais quoi ! C’est la vie…

Je vais aller regarder un film idiot à la Télé (je n’ai que l’embarras du choix) pour essayer de ne plus penser à tout ça.
“On verra demain !”
Et ce n’est pas le feuilleton de l’Arioste, chers lecteurs, mais le feuilleton de l’Après-Pernon et de l’Avant-Bordeaux qui vous donne rendez-vous…  Si vous voulez savoir la suite de nos aventures…  ne manquez pas le n° de demain de ce “Journal en ligne” !